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De nombreux insectes peuplent les garrigues et les sous-bois
Les scorpions
Les scorpions
Le scorpion noir
Le scorpion noir
(Euscorpius flavicaudis)
(Euscorpius flavicaudis)
Ce petit scorpion noir à queue et pattes jaune pâle, est très commun dans les vieilles maisons de village. Il se nourrit d'araignées, punaises, mouches et autres petits insectes.
Il est inoffensif pour l’Homme.
Photo : Village de Campoussy
Le scorpion jaune
Le scorpion jaune
(Buthus occitanus)
(Buthus occitanus)
Habitant des garrigues, il vit dans des milieux ouverts et recherche l’humidité sous des pierres. C’est le plus grand de France, il est très rare et l’animal n’est pas agressif (espèce protégée). En revanche sa piqûre très douloureuse est loin d'être anodine car elle distille un venin dont les toxines touchent le système nerveux et les muscles. Donc prudence pour les personnes dont l'état de santé est fragile.
Photo : Plateau de Campoussy
Les chenilles processionnaires
Les chenilles processionnaires
(Thaumetopoea pityocampa)
Pins à Montalba
Pins à Montalba
La chenille processionnaire du pin est la larve d'un papillon.
Les nids de processionnaires se développent sur le faîte des arbres exclusivement résineux. Les chenilles y passent l’hiver dans ces cocons. Au printemps, les cocons se vident en longues processions ce mode de déplacement en file indienne de chenilles urticantes est à l’origine de leur nom.
Nid sur cime
Nid sur cime
Les chenilles sortent la nuit pour se nourrir d’aiguilles de pins et de cèdres, ce qui entraîne des pertes d’aiguilles et ralentit donc la croissance de l’arbre et diminue sa résistance, le rendant plus sensible aux attaques d’autres insectes xylophages, de champignons.
La chenille est capable de projeter ses poils en l’air lorsqu’elle se sent menacée et ces poils microscopiques en forme de harpon sont très urticants et allergisants. Ils provoquent des réactions allergiques et des troubles oculaires, respiratoires et des atteintes cutanées.
Araignée Nosferatu
Araignée Nosferatu
(Zoropsis spinimana)
Cette araignée, espèce de climat méditerranéen, a été observée sur le plateau de Campoussy à la fin de l’hiver. C'est une espèce de belle taille avec près de 1,5 cm de long qui se cache sous l'écorce des arbres, sous les pierres et parfois dans les maisons, car elle craint le froid !
L’abdomen, gros et ovale, est orné d'une bande noire et l'avant du corps (céphalothorax) porte un motif qui évoque, pour certains, le masque de Nosferatu le vampire !
Cette araignée, très peu agressive, ne construit pas de toile mais chasse la nuit à l'approche.
Photo : Alentours de Campoussy
La mante religieuse
La mante religieuse
(mantis religiosa)
La mante religieuse, de couleur verte ou brune, est un insecte à tête triangulaire portant des yeux proéminents. Elle possède 6 pattes, dont deux paires sont fines et longues et dotées de petits crochets pour se déplacer sur les végétaux. Mais surtout ce sont ses pattes antérieures, dites « ravisseuses », repliées et accolées telles des mains jointes, posture en prière qui lui doit son nom. Elles sont diurnes, carnassières et elles affectionnent les terrains découverts et bien ensoleillés adaptées à la prédation des insectes mais elle chasse aussi à l’affût. Elles sont originaires du bassin méditerranéen.
Photo : Près du village de Campoussy
Sa réputation de croqueuse de mâle n’est pas une légende. Cela peut arriver que madame dévore monsieur pendant la saison des amours, en fin d’été (août à octobre) mais uniquement si elle a faim durant l’accouplement. Elle dévore en premier la tête du mâle, pendant qu’elle continue de s’accoupler avec lui la différence de taille entre le mâle et la femelle, environ 2 à 3 cm, facilite sa tâche.
La mante peut parfois être difficile à repérer, car elle est capable de changer de couleur pour s'adapter à la végétation, en particulier lorsqu'il fait chaud, en été, l'herbe quand il fait très chaud, l'herbe est sèche et plus marron.
Photo : Jacques Baudé
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